Ysabelle Lacamp Vie Privee

Posted by Larita Shotwell on Saturday, August 10, 2024

Ysabelle Lacamp Vie Privee – La maison de Monoblet était partagée entre elle, ses deux cousins de France et leurs célèbres maris (le journaliste Alain Duhamel et le professeur de médecine Didier Sicard). Elle avait donc trouvé une résidence convenable à Saint-Roman-de-Codières. Ysabelle Lacamp y avait passé sa dernière nuit en avril dernier, avant d’être hospitalisée.

Le Baiser du dragon (1986) est le livre qui l’a fait connaître pour la première fois en tant qu’écrivain, et l’éditeur Bruno Doucey l’a saluée comme une “femme lumineuse” et “autrice de nombreux romans à succès” dans un communiqué de presse érotisé.

Elle a commencé sa carrière de chanteuse et d’actrice dans les années 1970, apparaissant dans des films dont “Emmanuelle” et “Le Marginal”, tous deux érotiquement chargés, avec Jean-Paul Belmondo. En 2002, elle partage la vedette avec Alain Delon dans la série télévisée Fabio Montale.

Ascendance mixte asiatique et européenne

La fille du ciel (1988), L’éléphant bleu (1990), Les paradis lointains (1993) et Les nuits kimonos (1996) ne sont que quelques-uns des 17 romans ou nouvelles qu’elle a écrits. Là, l’Eurasie, elle a découvert sa lignée maternelle asiatique et son sol paternel européen.

A titre d’exemple, elle écrit l’histoire de la Résistance française au cœur des Cévennes dans “L’homme sans fusil” (2002) ou publie “Cévennes, couleurs du monde” en 2003 (lauréat du Cabri d’Or du Académie cévenole). En 2016, elle commémore la fameuse huguenote en publiant « Marie Durand : non à l’intolérance religieuse ».

Le maire de Monoblet, Philippe Castanon, qui rend hommage à une femme qu’il décrit comme “d’une extrême non gentillesse” et “très accessible”, insiste sur le fait qu’elle a toujours ressenti un lien fort avec les Cévennes. Une de ses amies cévenoles, Marie-Paule Mayer, finit par le répéter. Elle était accessible, jamais hautaine, humaine, attentionnée et aimait les gens authentiques. Elle n’avait rien de commun avec les personnages célèbres tels qu’on les imagine habituellement.

“Elle l’a pris comme une lionne”, poursuit-elle. Il n’était pas question qu’elle veuille partir. Même si elle souffrait manifestement beaucoup, “elle était aussi digne que je ne l’ai jamais vue”. ysabelle Lacamp sera brûlée vive à Paris. Le 5 juillet aura lieu une cérémonie au Père Lachaise avant que ses cendres y soient enterrées avec celles de ses parents, Monoblet et sa mère.

Ysabelle Lacamp a également connu du succès dans les domaines du cinéma et de la télévision. Elle partage la vedette avec Jean-Paul Belmondo dans “Le Marginal” à partir de 1963. Par la suite, elle fait une apparition dans un épisode de “Fabio Montale” aux côtés d’Alain Delon. Elle apparaît également dans « Je vous aime » de Claude Berri ainsi que dans « Les enquêtes du commissaire Maigret » et « Les Cinq dernières minutes ».

La chanteuse, actrice et auteure française Ysabelle Lacamp est décédée à 68 ans des suites d’un cancer, a annoncé son éditeur Bruno Doucey le 27 juin. “Elle m’a marqué”.
Ysabelle Lacamp, née d’un père français et d’une mère coréenne, a d’abord connu le succès dans l’industrie du divertissement en tant que comédienne.

Elle est apparue dans dix films entre la fin des années 1970 et le début des années 1990.Malgré sa carrière d’actrice, elle est plus connue pour ses comédies romantiques. Ce n’est que dans les années 1980 qu’elle commence à se consacrer à plein temps à sa véritable vocation : l’écriture. Ses romans les plus connus sont “Le Baiser du dragon” (1986) et “L’Éléphant bleu” (1990).

L’auteur Ysabelle Lacamp, qui luttait depuis trois ans contre un cancer des os, est décédée le 26 juin à l’âge de 68 ans. Elle a passé une partie de l’année dans une ferme qu’elle avait achetée dans le village cévenol gardois de Saint-Roman-de- Codières.

Avant de revenir à Paris, cette maison lui servait de résidence principale. Elle a également visité le domaine familial de Monoblet, à vingt kilomètres de Saint-Roman-de-Codières, appartenant à son défunt père, Max-Olivier Lacamp, grand reporter, cofondateur de l’agence de presse française AFP, et époux de la Coréenne Pyong- Toi Hyun.

Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur World. Veuillez consulter nos conditions de vente pour plus de détails.Ysabelle Lacamp, actrice, romancière et essayiste française décédée le 26 juin à l’âge de 68 ans à Paris, a dit un jour : « Me voici donc, sang mêlé, fruit des amours de deux montagnes. Au départ, un cévenol européen et un jeune étudiant coréen se rencontrent pour la première fois.

Max Olivier-Lacamp (1914-1983), journaliste récemment devenu correspondant de guerre, est ébranlé en 1950 lorsqu’il entend la voix lancinante d’une jeune soprano alors qu’il assiste à une secte. Il est l’un des fondateurs de l’Agence France-Presse (AFP), utilisant le pseudonyme “Lacamp”, et il a supervisé la couverture de l’AFP sur “l’Asie centrale” (y compris l’Inde et le Bangladesh) avant d’être exilé à Pyongyang. Dès son divorce prononcé en 1954, il l’épouse et s’installe à Paris, où il passe de rédacteur en chef à l’AFP à reporter au Figaro. Le 7 novembre, Ysabelle est née dans cette maison.

Même si la jeune femme excelle en classe – elle est diplômée en chinois et en coréen de la School of Oriental and African Studies de Londres et de l’Institut d’études orientales (SOAS) de France -, elle travaille comme subalterne dans des rôles stéréotypés dans des films et des émissions de télévision ( chez des réalisateurs tels que Berri, Deray, Hanin, Gatlif et Boisset).

Combiner les forces

Mais son dévouement littéraire allait bientôt le libérer de ces stéréotypes. Ysabelle Lacamp a eu une série de best-sellers commençant par Le Baiser du dragon de 1986 (Lattès) et se poursuivant jusqu’à La Fille du ciel de 1988 (Albin Michel), L’Éléphant bleu de 1990 (Albin Michel), Les Paradis lointains de 1993 (LGF) et 1996 Kimono Les Nuits (LGF), qu’elle co-écrit avec Jean-Michel Galliand.

Ysabelle Lacamp Vie Privee

Bientôt, la terre paternelle sera célébrée à l’asiatique. L’auteur se retire dans le manoir familial de Monoblet, près d’Anduze (Gard), après avoir été élu dans une bergerie en toundra, « là où les vallées ne rient plus et où la terre se fait âpre », face au Mont Aigoual en les Cévennes.

Après avoir évoqué la Résistance au cœur des combattants cévenols dans L’Homme sans fusil (Seuil, 2002) et le choix de la région par son père pour son roman solitaire, Les Feux de la colère (Grasset, 1969, prix Renaudot), elle revient au sujet dans Cévennes, couleurs du monde (avec des photographies de Jean du Boisberranger), publié en 2003 par Le Rouergue.

Ysabelle Lacamp aime rassembler des énergies disparates. Elle prévoit une “journée des écrivains engagés” à Lamalou-les-Bains (Hérault). Elle y accueillera en 2011 Bruno Doucey et Murielle Szac, pour qui elle rédigera deux plaidoyers honorant la résistance et l’huguenote de Marie Durand. L’indomptable George Sand arrive après un « non » catégorique à l’intolérance religieuse (Actes Sud, 2016).

“Non aux idées reçues” (Actes Sud, 2019). Et elle travaille avec les Racines du Ciel, groupe né en 2009, emmené par Mychèle Leca, et qui s’inscrit désormais dans la culture ajaccienne grâce au Palais Fesch-Musée des beaux-arts, depuis sept ans. dans le rôle de directeur littéraire.

Ysabelle Lacamp revient dans le genre du roman avec le magnifique Ombre parmi les ombres (Bruno Doucey, 2018), qui relate la rencontre entre le poète mourant Robert Desnos et le jeune prisonnier tsariste juif Leo Radek au moment de leur libération de Terezin . Mais le parcours d’Ysabelle Lacamp s’achève dans sa veine asiatique.

Inspirée par sa nature altruiste, qui l’oblige à célébrer constamment et avec enthousiasme les réalisations des autres, elle met en lumière “onze poètes de notre temps” (C’est l’heure où le monde s’agrandit, Bruno Doucey 2021). Avec poésie et sensualité, Ysabelle Lacamp nous invite à nouveau à nous laisser guider par l’intensité et la fulgurance de ces haïkus dans sa préface à l’anthologie à paraître de Dominique Chipot des haïkus et tankas évoquant Hiroshima, Nagasaki et Fukushima (Je ne peux pas le croire , Bruno Doucey, 2018). Parfois, au fond des ténèbres de notre cynisme, des traînées lumineuses apparaissent.

Ysabelle Lacamp, romancière et comédienne française, est décédée mardi d’un cancer à l’âge de 68 ans, a annoncé son éditeur. La maison d’édition E. Parmi les livres qu’elle a écrits figurent « Le Baiser du dragon », publié en 1986 ; « La Fille du ciel », publié en 1988 ; et “L’Éléphant bleu”, publié en 1990.

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